Restauration collective, terre en danger ou fol espoir?

Restauration collective, terre en danger ou fol espoir?

Notre terre est en danger. Quel est la rôle de la restauration collective ? Comment transformer le modèle économique de cette activité d’agro-industrielle grâce à la RSE ? Comment réaliser ce fol espoir ? Car nul ne peut regarder le dérèglement climatique sans un frisson dans le dos.

Depuis 1979, nous sommes à la 23ème COP. En novembre 2017, 15 000 scientifiques ont lancé un cri d’alarme. Resterons-nous immobiles ? D’un coté, la sidération des pessimistes qui prônent qu’il est déjà trop tard. De l’autre, les optimistes qui savent qu’il faut non pas tout arrêter mais tout transformer.

N’attendons pas la taxe sur le gaspillage alimentaire pour agiR EN RESTAURATION COLLECTIVE

Évidemment, aucune solution miracle n’existe. Mais, une conscience partagée est entrain de faire bouger les lignes. C’est pour cela qu’il faut se mettre en mouvement, tel le colibri, prendre des mesures pour économiser la planète.

Dans le livre « Un million de révolutions tranquilles, comment les citoyens changent le monde » de Bénédicte Manier, on trouve des pistes de réflexion. Beaucoup d’acteurs publics s’engagent aussi sur des actions concrètes et mesurables qui réduisent l’impact sur la planète.

Alors, comment la restauration collective, peut-elle s’inscrire dans cette démarche spécifique, collaborative et citoyenne ? Comment imaginer un mode de consommation responsable pour nos têtes blondes ? Comment lutter contre le gaspillage alimentaire dans nos grandes cuisines et nos restaurants ?

Une aspiration à changer le modèle de la restauration collective

Les grands acteurs du secteur sont pris au piège d’un business modèle existant. Toutefois, s’ils bougent tout bouge. D’un coté, des clients acheteurs de prix bas, des économistes et de l’autre des convives sont pris en otage. Ensemble, ils nourrissent un système déficient. Plus on gère de gros volume, plus les prix baissent. Pour préserver les marges, le prestataire baisse la qualité et négocie des marges arrière supportée par les producteurs agricoles. Le goût, la qualité se dégrade. L’assiette n’est pas terminée, la nourriture est gaspillée.

Nous vivons actuellement la fin d’un cycle. Il y a un élan pour consommer différemment : plus respectueux des équilibres environnementaux, collectifs et individuels.

Isabelle Moyon, Consultante en Restauration collective et Coach professionnelle

Alors, la solution ? Une piste est d’avoir l’ambition de la transformation RSE pour la restauration collective. Autrement dit, la restauration collective a les moyens de cette transformation en responsabilisant et mettant en place des arbitrages de qualité/quantité au juste prix. Dans ce cadre, les acteurs obtiennent une rémunération équitable sans nourrir la poubelle.

Les économies générées par le non-gaspillage alimentaire sont la clé

Comment rendre vertueux un nouveau modèle économique ? Les économies générées par le non gaspillage alimentaire, créent une manne financière disponible, pour financer des achats locaux, bio et responsables. Ces économies, en dizaines de milliers d’euros par an, permettent d’investir dans les processus de production et de distribution, les équipements, le digital et l’accompagnement au changement des convives.

En conséquence, chaque restaurant collectif public ou privé devra s’engager avec toutes les parties prenantes. Il s’agit d’impliquer les équipes, le client, les fournisseurs jusqu’au consommateurs, quelque soit leur âge.

La première étape est de partager un constat éclairé, grâce à une analyse de situation. Les 8 socles du service s’analysent attentivement. Ensuite, il s’agit de déployer un plan de transformation global dans les lieux de production et de distribution des repas : des achats au self. Toutefois, si le zéro déchet est impossible, le don alimentaire, le compostage ou la méthanisation sont le stade ultime des bio-déchets de nos assiettes. La boucle est bouclée.

Ainsi, mon rôle de directrice générale d’un acteur de le restauration collective a été de déployer et d’encourager ces transformations de restaurant pour répondre à ces nouvelles attentes éco-environnementales.

De ce fait, j’ai modélisé un savoir faire d’audit et de plan de progrès opérationnels qui accompagnement la transformation de A à Z des restaurants collectifs en scolaire, santé et médico-social. Si vous voulez échanger à ce sujet : CLIQUER ICI

Cette expérience porteuse de sens m’a relié à la terre et à la responsabilité sociétale du Dirigeant.

Isabelle Moyon, Consultante en restauration collective et Coach professionnelle

Faisons connaissance : ma bio

Détecter les 3 freins des entreprises familiales

Détecter les 3 freins des entreprises familiales

Comment DIRIGER EFFICACEMENT une entreprise familiale?

Pour diriger une entreprise familiale PME ou ETI, il est essentiel de détecter les trois freins omniprésents qui cristallisent les difficultés. Alors, pour faire un bon pré-diagnostic, il suffit de rechercher le plan stratégique, questionner l’organigramme, observer l’engagement des salariés.

Il est inquiétant de ne pas trouver trace de stratégie, d’un business plan ou d’un budget complet. Pourtant, il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait où il va.

Deuxième surprise, l’organisation est-elle en place depuis de longues années ? Les managers opérationnels se préoccupent-ils plus des tâches et des process et moins des clients ? Enfin, l’organisation soutient-elle les projets stratégiques ?

Enfin, comment se situe l’engagement des salariés ? Leurs objectifs individuels sont-ils en phase avec la stratégie et l’organisation en place ? Sont ils de véritables parties prenantes ?

Quel est le rôle du Dirigeant de pme ou eti ?

Mon rôle de Dirigeant PME et ETI familiale en région lyonnaise pendant 5 ans a été de remédier à ces trois freins :

  • construire un business plan associé à un plan de communication interne,
  • réorganiser en cohérence avec les objectifs fixés,
  • partager la vision avec l’ensemble du personnel,
  • préserver et renforcer la culture d’entreprise sur les facteurs clés de succès,
  • structurer la politique RH, d’une situation au cas par cas à une politique agile mais cohérente de mobilité interne, de rémunération, de cooptation et de développement des compétences,
  • et enfin responsabiliser les hommes dans le processus de décision d’entreprise, dans la gestion clients, le choix d’outils du SI…

Pour diriger une entreprise familiale, tous ces chantiers sont nécessaires. Ils permettent de construire la pérennité du business des PME et ETI familiales, de faire grandir les valeurs ajoutées et accueillir la croissance.

Si vous souhaitez me rencontrer et me questionner sur votre plan de progrès vers la performance, que vous soyez TPE, PME et ETI : cliquer ICI

QVT et organisation : Le lieu du problème est-il le problème?

QVT et organisation : Le lieu du problème est-il le problème?

revoir L’ORGANISATION SPATIALE DE L’ENTREPRISE et améliorer la qvt

Comment la QVT et l’organisation des espaces de travail sont-ils intimement liés ? Analyser un dysfonctionnement dans l’entreprise, c’est en comprendre les causes opérationnelles mais aussi spatiales. Peut-on repenser l’espace de travail d’un service clients pour atteindre de nouveaux objectifs et développer la QVT ? Diriger une entreprise, c’est aussi co-construire le bien-être au travail de ses collaborateurs.

Nos visiteurs se sentent mal accueillis. Nos collaborateurs sont constamment dérangés par une porte palière ouverte. Le hall est encombré de colis. L’accès à la salle de réunion est un vrai gymkhana.

Interview d’un Dirigeant d’ETI

 Des exemples si nombreux et si proches de nous !

J’ai constaté que le problème d’efficacité du travail cache aussi un problème spatial de qualité de vie au travail – QVT.

Comment optimiser les espaces de travail ?

J’ai testé une méthode de réorganisation spatiale d’un service clients de 25 personnes :

1-     Quantifier les flux entrants et sortants par jour, par mois…

2-     Étudier le rôle de chacun et le besoin d’espaces ou de proximité …

3-     Inventorier l’existant en mobilier, mesurer les espaces…

4-      Ensuite, c’est le plus important maquetter à l’échelle la réorganisation spatiale du service pour que chacun y trouve une amélioration personnelle.

Dans cette étape, soyez créatifs ! Libérer l’entrée de l’espace clients et les flux de passages.  Construire une mini salle de réunion  dédiée aux réunions individuelles. Rapprocher les binômes qui s’épaulent. Séparer les gestionnaires de dossiers de fonds qui ont besoin de tranquillité. Rajouter des chaises pour faciliter les échanges en face à face.

Penser au bureau des stagiaires ! Inspirez-vous du Feng Shui et du office staging. Harmonisez le lieu ! Placer quelques plantes vertes, un canapé pour la convivialité…

5-     Présenter le plan aux équipes, écouter les propositions et adapter le projet,

6-     Ranger, archiver,désencombrer l’espace, jeter tout ce qui est cassé ou inutile,

7-     Fêter le nouvel espace avec les autres services !

Mon rôle de Dirigeant a été de transformer spatialement et culturellement le service clients. Cette nouvelle organisation a contribué à la QVT de l’entreprise. J’ai vu un service dynamisé, heureux et plus productif !  

Si vous avez des questions complémentaires : CLIQUER ICI

Simplifier la communication interne, c’est possible!

Simplifier la communication interne, c’est possible!

SIMPLIFIER LA communication interne

PME et ETI communiquent traditionnellement dans une newsletter, un affichage sur site, un site intranet et un livret d’accueil collaborateurs. Aujourd’hui, la communication sur les réseaux sociaux vient compléter ces outils de communication interne. De toutes les manières, le Dirigeant de PME et ETI incarne la communication interne de l’entreprise. Au cours de mon parcours professionnel, j’ai simplifié la communication interne d’une PME en créant une message efficace, simple et authentique sans budget. C’est possible !

Chaque année, j’ai choisi un mot unique sous lequel les collaborateurs se sont retrouvés. Mon conseil à un dirigeant de PME est de choisir un des éléments de la feuille de route. Simplifier la communication interne permet de partager un élément du projet stratégique de l’année. Cette communication se veut compréhensible du haut en bas de l’organisation.

De cette façon, le dirigeant de PME et ETI concrétise la transformation de l’entreprise. Ce mot-totem symbolise un projet commun, une direction commune et un changement technologique ou managérial impérieux. Suffisamment fédérateur et dynamique, ce mot unique encourage à passer un cap ensemble.

Une année sous l’égide …, ou une année de…., ou une année pour … Un mot choisi, efficace et authentique, pour son pouvoir de cohésion vers un objectif commun.

Prenons des exemples concrets. La première année, toute l’entreprise devait faire évoluer les outils informatiques devenus obsolètes. Le premier mot-totem choisi portait deux lettres « IT » pour symboliser la transformation digitale. La seconde année, le cap du choix des outils passé, j’ai choisi le mot-clé « réalisation IT ». Cette année là, l’appropriation par les utilisateurs était fondamentale pour atteindre le ROI. La troisième et la quatrième année, je me suis focalisée sur les changements d’état d’esprit. A la surprise générale, j’ai utilisé le mot-totem « bienveillance ».

Ritualiser une bonne pratique

Au final, mon rôle de Directrice générale a été de ritualiser cette bonne pratique. En simplifiant la communication interne à l’extrême, j’ai rassemblé le collectif sous une bannière unique, la priorité de l’année. J’ai laissé infuser. A chaque occasion, j’ai rappelé le terme choisi, le pourquoi et le comment. Vous pouvez réfléchir avec votre comité de direction et choisir le mot-totem de l’année ensemble. C’est simple, efficace et renforce la cohésion de l’équipe de direction.

A vous de jouer, si vous voulez qu’on en parle de vive voix, n’hésitez pas à me contacter.

Vous vous demandez comment améliorer votre rentabilité?